Concernant la cartographie des emplois, après nos multiples remarques sur son contenu, nous vous laissons le soin de la relecture attentive avant présentation au personnel.
Concernant le référentiel, le processus que vous avez choisi n’a permis aucune négociation. Non seulement vous n’avez pas respecté vos engagements du mois de juillet sur le planning de la négociation mais vous avez décidé par la suite d’interdire la possibilité de négocier en refusant de discuter des orientations du texte tout en figeant leurs applications pratiques.
Aucune discussion sur la part indiciaire de la rémunération, un régime indemnitaire figé n’autorisant aucune alternative, des priorités non discutées mais discutables …
Vous dîtes vouloir une nouvelle fois, après 2017, « supporter » l’encadrement en priorisant la rémunération des cadres supérieurs. Ces 4 dernières années vous ont elle permises de faire une analyse pertinente de cette mesure de priorité ?
Ils ne viennent pas à l’Agence à cause du salaire nous dîtes-vous ? Ce ne sont pas les seuls….
Les derniers bilans sociaux nous démontrent que ce sont surtout les autres personnels qui ne viennent pas ou partent rapidement. Ce n’est pas le turn over des cadres qui est alarmant, c’est celui des catégories B. Les salaires actuels ne vous empêchent pas de recruter des cadres.
D’autant plus que les nouveaux cadres sont en partie des fonctionnaires détachés ou mis à disposition.
Vous créez des “bonus” indiciaires pour des catégories de managers de proximité qui n’existent pas avec un seuil à 20 agents encadrés. Est-ce à dire que vous jugez réaliste des managers de proximité avec de telles équipes ?
Sur le traitement indiciaire que pouvons-nous constater ?
- Le plancher de la catégorie B est élevé à 343 points.
C’est 3 points au-dessus du SMIC, devons-nous en faire une avancée majeure ? C’est Non.
- L’entrée de grille de catégorie A est aligné à 368 points pour tous les emplois.
C’est un net recul de la rémunération des agents de catégorie A.
- La création de l’évolution indiciaire à l’ancienneté pour les Hors Classe.
C’est encore une mesure réservée à l’encadrement supérieur.
Sur l’indiciaire, le résultat est clair : aucune amélioration notable pour les personnels.
Sur le complément indemnitaire fonctionnel que pouvons-nous constater ?
L’effort budgétaire global est significatif et l’ensemble du personnel est impacté.
Toutefois nous déplorons que des écarts disproportionnés servent à favoriser de nouveau largement l’encadrement supérieur. Notre revendication reste le plafonnement à 3,5 de l’écart proportionnel entre le minima de catégorie B et « le sommet de la pyramide ».
Sur le complément indemnitaire annuel, vous dîtes vouloir maintenir un montant lié à la performance conséquent car c’est un levier de management. C’est plutôt le moyen de doter les managers d’un outil de pression sur les agents toujours plus important.
Sinon pourquoi en supprimer la part fixe sans la transposer complètement dans le traitement mensuel ? Pourquoi y introduire une valeur à 0 ? Pourquoi refuser d’en limiter les écarts en le plafonnant encore plus ? Et surtout pourquoi refuser d’en faire une prime forfaitaire comme partout ailleurs, si ce n’est pour utiliser les marges financières comme une carotte ou un bâton, voire une variable d’ajustement budgétaire.
Concernant les carrières, à l’instar des textes de loi, quand le texte général est prometteur, il faut toujours se pencher sur les décrets d’application. Les textes proposés ce jour méritent surtout d’être débattus sur le fond. En aurons-nous la possibilité ? Nous ne sommes ni votre scribe ni votre service de correction / vérification.
Comment définir le contingent annuel ?
Pourquoi une grille de notation si la note n’a qu’une valeur indicative pour le classement ?
« Vous vous êtes passé de nous pour la conception, vous avez ignoré la négociation, vous n’aurez pas notre caution ».
Le SNEFIE-FO s’abstiendra sur ce texte afin de ne pas pénaliser les personnels concernés.